De la racine à la couronne : L'anatomie de notre structure énergétique

 Le premier chakra est le chakra racine Muladhara. Il est la base de notre ancrage, de notre présence sur Terre, notre incarnation. Il est notre lien le plus dense, le plus proche et relié à la matière. Il est dédié à la stabilité intérieure par la présence à Soi, au corps, la conscience de la matière et de l'environnement. Il est le chakra primaire, le premier à être développé, il nous rapproche de notre instinct et fonctionnement primale. Il est la base de notre puissance et de notre alignement. Lorsque l'énergie n'y est pas fluide, nous ressentons une prédominance de la peur, une insécurité (quasi)permanente. Pour le travailler, le fluidifier et y accroître notre présence, nous pouvons conscientiser nos actions, nous rappeler à la matière et travailler sur nos peurs.

Le deuxième chakra est le chakra sacré Svadhisthana. Il est la porte du ressenti et le siège de notre identité profonde. C'est ici, relié à nos ressentis, que nous trouvons notre authenticité. Souvent bloqué par la culpabilité, un chakra sacré non fluide peut se manifester par la colère, l'agacement et l'agressivité. Nous pouvons le travailler en prenant le temps d'agir, en apportant de la conscience sur nos sens. Il est ainsi intéressant de cultiver sa présence à soi et en soi, d'agir en pleine conscience, se reconnecter à ses sensations (danse, art, méditation guidée sur les émotions).

Le troisième chakra est le chakra plexus solaire Manipura. Il est lien avec le système émotionnel. C'est à travers ce chakra que nous nous positionnons au milieu des autres, de notre environnement. En cela, il est sujet à la honte, à l'importance donnée au regard de l'extérieur. Cette honte est un blocage pour ce chakra qui peut l'exprimer par la perte de conscience de notre valeur, de notre pouvoir. Pour le fluidifier, nous pouvons pratiquer la pleine conscience et revenir au Soi pour reconnaître et reconnecter notre valeur. Il est aussi d'une grande aide de mettre en lumière et déconstruire nos schémas bourreau-victime-sauveur.

Le quatrième chakra est le chakra cœur Anahata. Il est le point d'équilibre, de jonction, entre les chakras matériels, proche de la matière (bas), et les chakras immatériels, spirituels (hauts). Il agit tel un catalyseur entre ces deux réalités. Il est aussi le centre du rayonnement de notre amour. Son blocage réside souvent dans la tristesse et entraîne une difficulté à aimer : soi, l'autre, etc. Pour réguler ce chakra, nous pouvons apprendre à dire oui et à dire non, en conscience et connexion à soi. Nous pouvons aussi cultiver l'amour et le pardon (méthode Hoponopono) autour de nous et en respect de soi. 

Le cinquième chakra est le chakra gorge Vishuddha. Il est la porte de la parole, de notre expression, de notre communication avec notre environnement et nous-même. Il est aussi la porte de l'écoute intérieure et extérieure. Un chakra gorge peut se bloquer par le mensonge, la non-expression de notre authenticité, en résultant la difficulté d'exprimer nos besoins et nos ressentis. Pour le fluidifier, il est important d'exprimer ses émotions et d'apprendre à faire silence. Il est aussi possible de pratiquer les mantras et d'écrire.

Le sixième chakra est le chakra troisième œil Ajna. Il est la porte vers la clairvoyance, la lucidité sur notre extérieur et notre extérieur, la porte vers la conscience. Il est le point de rencontre entre l'ego et la conscience spirituelle. Un dysfonctionnement du troisième œil se manifeste par la confusion sur notre nature profonde, une quête de sens, découlant de l'illusion, des projections non conscientisés sur l'extérieur, une difficulté à percevoir ce qui m'appartiens et ce qui appartient à l'autre. Pour le travailler, nous pouvons méditer et travailler sur nos schémas de vie, nos croyances limitantes.